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Beyond the border 境界を越える
16.10.2014 - 22.11.2014
BY YUKO NAKAYA
Installation - Peinture - Sculpture
Du 16 octobre au 22 novembre, Arielle d’Hauterives accueille en résidence l’artiste japonaise, Yuko Nakaya. Yuko dépeint le monde du subconscient en quête de l’âme pure et immaculée. En tant qu’artiste, elle a pour but de montrer l’intégralité du spirituel dans l’art. Pouvoir atteindre et réveiller la partie subconsciente chez l’être humain est pour elle un fabuleux accomplissement. Pour cette exposition, elle va investir les lieux de la galerie avec son art monumental.
Ce « subconscient » présent en toile de fond, sous la surface consciente, est partagé par tous les Hommes et les relie dans la mesure où ce « subconscient » est influencé par celui des autres. D’après Yuko Nakaya, cette partie subconsciente est reliée à l’univers et entre en résonance avec lui. De la même manière que l’Homme a depuis toujours cru évident que la lunaison influençait le flux et le reflux de la mer, l’être humain est, lui aussi, influencé par la nature qui l’entoure ― il est constitué de la même proportion d’eau que celle qu’il y a sur Terre. Le corps humain fait partie intégrante de cette Terre car il partage avec elle les mêmes atomes. Dans le corps d’une mère, existe un autre univers qui lui aussi est influencé par les cycles lunaires. Nous tous avons la même expérience subconsciente d’avoir jadis vécu un temps dans cet univers maternel avant notre naissance. Nous l’avons oubliée, ce souvenir du moment passé au sein de l’univers maternel qui pourtant a bercé chacun d’entre nous. Si ce souvenir venait à resurgir et réveiller un sentiment de bien-être, à quel point l’être humain peut-il devenir bienveillant ? L’univers intracorporel lui fait penser, telle la lumière, à une imagerie blanche.
Aucune illustration, aucune peinture ne devrait être un mur, un obstacle, mais plutôt servir de fenêtres. Ces fenêtres sont telles des portes d’entrée qui aspirent nos émotions. Elles se prolongent au loin faisant le pont entre l’ « ici » et le « par-delà ». Ce ne sont pas des fenêtres au travers desquels de l’intérieur on observe un paysage, non, elles sont la porte d’entrée de nos sentiments. L’artiste voudrait dépeindre la lumière. Elle ne parle pas d’une lumière extérieure qui nous illuminerait, mais de la lumière qui réside en notre for intérieur, notre âme qui nous fait briller de mille feux. C’est une lumière emplie de chaleur.
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