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Renée Delhaye

Peinture - céramique

Impromptus et instants de vie.

« Le bonheur de peindre naît de la rencontre de moments heureux. » raconte Renée Delhaye. Voilà bien une des clés de compréhension de l’œuvre de Renée Delhaye, peut-être celle qu’elle saisit avec le plus d’empressement dans son trousseau d’artistes polyvalente.

Elle vit entourée d’artistes. On pourrait prétendre qu’elle est elle-même devenue artiste par osmose familiale. Sa mère, Suzanne Van Gansberghe, lui a donné le goût du dessin. Son père, Raymond Delhaye, a contribué à l’essor de la « Jeune Peinture Belge », association artistique belge fondée à Bruxelles en 1945. - Avec son objet « Servir l'art belge vivant, sans préjudice d'école et de tendance », la Jeune Peinture belge a encouragé le travail de jeunes artistes belges et permis, tant à l'intérieur de la Belgique qu'à l'étranger, leur participation à d'importantes expositions, favorisant ainsi leur promotion. -

Eleve de Suzanne Cocq puis de Louis Van Lint, Renée aborde le dessin et la peinture. Ensuite, à La Cambre, elle suivi les cours de céramique de Pierre Caille.

La deuxième clé, pour Renée Delhaye, est l’inspiration qu’elle tire de ses nombreux voyages en Europe, en Turquie, en Egypte… Après l’Orient, Rome, où elle rencontre son futur mari, Arnaud d’Hauterives, peintre invité à la villa Médicis. Comme beaucoup de femmes artistes, s’en suit une période d’endormissement de la créativité. Elle donne naissance à trois enfants. Elle vit sa vie d’épouse et de mère. Puis revient le goût de créer. Installée aujourd’hui entre la Belgique et le Maroc, Renée Delhaye déploie sa créativité sur papier, avec des aquarelles « prises sur le vif », moments de grâce du quotidien : un bouquet de fleurs, une scène d’intérieur, un paysage ou une nature morte symboliste. Les couleurs sont subtiles, comme fondues, parfois rehaussées à l’encre de chine. Dans un besoin d’assouvissement du moment présent, elle trace ses compositions, l’air de rien, avec fantaisie.

Renée Delhaye aborde aussi la peinture sur verre, l’eglomisé. Cette technique de peinture et application de feuilles d’or ou d’argent sous verre l’emmène à utiliser des couleurs plus vives et contrastées. Cette voie lui ouvre le chemin vers le travail sur soie, autre matière fragile. Ainsi, d’un support fragile à l’autre les images de l’artiste parlent d’émotion, de captation du temps qui passe et de perception du monde, dans un geste symboliste et onirique.

Le contraste avec son travail de céramiste est intéressant. En effet, ici, la terre à malaxer, mettre en forme, puis cuire, émailler et recuire, offre à Renée Delhaye la possibilité d’enraciner ses sujets et de leur donner une présence plus forte, plus construite et plus maternelle. Plats, vases, assiettes sont puissants, réfléchis, incrustés dans le réel.

Oeuvres

Biographie

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